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L'effet de serre

L'effet de serre
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26 mars 2006

CONCLUSION

  Globalement, l'homme a encore du mal à cerner ce qu'il peut réellement faire pour réduire son impact sur le climat. Une meilleure compréhen­sion des mécanismes climatiques et de leur évolution l'ai­derait à mieux gérer son activité, et à affronter la menace de réchauffement général. Seule une évaluation précise de la situation climatique pourrait garantir la fixation rapide des priorités.

   Reste à espérer que le réchauffement général du XXI siècle corresponde aux prévisions les plus optimistes et que le climat ne soit pas plus instable que par le passé. Il faut anticiper cette évolution à temps, et toute stratégie doit être menée ensemble, avec des réactions internationales concertées. Comprendre la complexité des interactions climatiques est  essentiel pour parvenir à un accord sur les sacrifices à consentir dans l'avenir. Car en effet la menace climatique peut se résumer en quelques chiffres évocateurs et préoccupants :

○ Année la plus humide depuis 1895 :    2000

○ Année la plus chaude depuis 1895 :     1998

○ Emissions de CO2 en 1999 pays industrialisés : 10,8  tonnes par habitant

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26 mars 2006

II) MESURES INDIVIDUELLES Le vrai défi concernant

II) MESURES INDIVIDUELLES

   Le vrai défi concernant la diminution les gaz à effet de serre ne se situe pas vraiment au niveau des Etats mais au niveau de chacun. Le grand débat de ce XXIème siècle est de SENSIBILISER les gens pour qu'ils prennent en charge ce problème. Il existe beaucoup de moyens de participer à cette grande lutte contre le réchauffement climatique c'est cela que nous allons vous présenter.

1. Se déplacer sans polluer

Vous avez la possibilité de vous rendre facilement en train, en bus ou à pied quelque part ?

   Préférez toujours les transports en commun pour vous déplacer(train, bus, tramway) ils contribuent à limiter les gaz à effet de serre puisqu'ils transportent beaucoup plus de monde.

Si vous êtes obligés de vous déplacer en voiture

Quelques règles simple peuvent vous permettre de polluer moins :

  • Roulez moins vite ainsi vous consommez moins d’essence et produisez moins de gaz à effet de serre.

  • Si vous achetez une voiture, faites en sorte qu'elle soit le moins polluante possible, la voiture hybride est la moins polluante actuellement sur le marché.

  • Préférez les biocarburants

  • N'utilisez pas trop souvent la climatisation

  • Et SURTOUT déplacer vous en voiture uniquement pour les longs trajets, essayez de regrouper vos activités et d'emmener avec vous le plus de monde possible.

Un exemple d'action écologique : le Brésil

   Le "Flex Fioul" est un mélange d'essence et d'éthanol, ce dernier est produit à partir de la canne à sucre qui est abondante au Brésil. Là-bas, c'est donc deux tiers des voitures qui sont vendues qui fonctionnent au "Flex Fioul" un bel exemple pour l'avenir!

2. Consommer des produits biologiques

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   Les produits issus de l'agriculture biologique sont plus sains pour la santé car ils ne nécessitent pas de pesticides ni d'engrais chimiques. Or, les engrais chimiques sont mauvais pour l’eau car ils se déversent dans les nappes phréatiques et polluent les rivières. Par ailleurs, les industries qui fabriquent les pesticides produisent des gaz à effet de serre. Le seul inconvénient est qu'à cause d'un rendement plus faible et de contrôles très stricts le logo AB (Agriculture Biologique) sur un aliment signifie qu'il sera meilleur pour votre santé et pour l'environnement mais que vous le paierez 30% plus cher que le même produit non issu de l'agriculture biologique.

3. Trier les déchets

Le recyclage est la méthode la plus "propre" pour l'environnement mais ce dernier impose le tri des déchets par les consommateurs; il est donc encore une fois question de la participation active de la population.

d_chets1   

LE VERRE

Le verre ne disparaît pas avec le temps, c'est le seul matériau qui soit recyclable à l'infini sans perdre aucune de ses qualités. En France, plus des deux tiers du verre sont maintenant recyclés. Arrivé au centre de traitement, il est trié suivant sa composition, lavé puis concassé pour donner le calcin. Celui-ci est fondu afin d'être moulé pour produire de nouvelle bouteille par exemple. On trouve de nombreux avantages à recycler le verre :

  • la quantité de combustibles nécessaire au recyclage du verre est moindre que celle nécessaire à sa fabrication.
  • le recyclage permet aussi de diminuer les rejets de CO2
  • la quantité de matières premières à extraire est diminuée

LES MATIERES PLASTIQUES

   Peu biodégradables et dégageant parfois des gaz toxiques si on les incinère, les matières plastiques sont plus adaptées au recyclage. Il existe trois grands types de matières plastiques le PVC, le PET et le PEHD chacune produira respectivement après triage, lavage et broyage : des tuyaux et des pulls, de la matière à rembourer les couettes ou les peluches et des récipients (pour les produits d'entretien par exemple).

L'ACIER ET L'ALUMINIUM

   Les métaux les plus utilisés s'oxydent à l'air mais leur disparition naturelle nécessite quelques dizaines d'années, le recyclage permet donc d'accélérer ce processus. Ils sont surtout récupérés au niveau des usines d'incinération puis ils sont triés, lavés et compactés avant d'être insérés dans kes cycles de fabrication de l'acier et de l'aluminium.

4. Economiser l'eau

   L'eau douce est précieuse et avec le réchauffement elle risque de devenir rare, il est donc important de commencer dès maintenant à l'économiser pour cela:

  • préférez les douches aux bains
  • ne laissez pas goûter les robinets
  • équipez ces derniers d'aérateurs (ce sont des appareils qui injectent des toutes petites bulles d'air dans l'eau et qui vous font donc économiser 30 à 40% d'eau)

5. Economiser l'énergie et découvrir les énergies renouvelables

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  • - Utilisez des ampoules basse consommation
  • - Ne laissez pas d'appareils en veille
  • - Le matin, baissez le chauffage dans les chambres
  • - Isolez bien votre logement
  • - Préférez le séchage de vos vêtements en plein air, en effet les sèche-linge sont de grand consommateur d'énergie
  • - Utilisez la touche éco de votre machine à laver (ou lave vaisselle)
  • - Installez des chauffages par sol (géothermie : utilisation des calories présentes sous terre pour chauffer la maison) ou des chauffe-eau solaire (énegie inépuisable!) qui vous accorde un crédit d'impôt de 40% : votre chauffe-eau est ainsi rentabilisé en à peine 5 ans.

6. Laver et se laver sans polluer

   Pour le ménage, préférez des produits écologiques, respectueux de l’environnement. Certaines marques sont accréditées « NF environnement » ou ont reçu le label écologique de l’Union européenne grâce à leur volonté de nous proposer des produits qui utilisent des procédés de fabrication écologique.

   Essayez la pierre d'argent! La pierre d'argent est complètement naturelle et biodégradable. Elle nettoie, polit, protège... L'argenterie, le cuivre, le chrome, l'inox, l'étain, le cuir, l'aluminium, l'acrylique, vitrocéramique, carrelage, joint de carrelage, etc. Idéale pour le PVC tels que les salons de jardin, volets, fenêtres.

   Pour le papier toilettes, les essuies tout, les mouchoirs en papier, choisissez des produits en FIBRES RECYCLEES et portant encore une fois le label « NF environnement » ou le « label écologique de l’Union Européenne ».

   De préférence pour vous laver le corps, préférez le savon de Marseille aux gels douche truffés d’additifs chimiques polluants. Testez aussi le savon d’Alep (dont est dérivé le savon de Marseille), un moyen très doux et naturel d’assurer la toilette du corps et des cheveux, mais aussi bon pour le linge ou les tapis. Enfin, pour vous laver les dents, il existe aussi des dentifrices protégeant l’environnement.

7. Bois FSC et économie du papier

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  Lorsque vous achetez des meubles ou des objets en bois, vérifiez qu’ils portent le label FSC. Ce label correspond à une certification du FSC (Forest Standard Council), organisme à but non lucratif qui veille à ce que les forêts soient gérées de façon responsable (préservation des fonctions écologiques et de la diversité biologique des forêts).

   Lorsque vous devez imprimer des documents papier, pensez à imprimer recto verso, vous utiliserez deux fois moins de papier. De manière générale, préférez le papier recyclé ou le papier en fibres recyclées.

8. Voyager autrement

   Le tourisme de masse provoque de larges détériorations de la nature (nombreux déchets, constructions sauvages dans l’irrespect total du paysage …).

   L’écotourisme est né de deux principes : respecter l’environnement des lieux de vacances qui nous accueillent et respecter les populations locales. L’écotourisme est parfois associé aussi au « tourisme éthique » ou « tourisme équitable » qui consiste à aller à la rencontre des populations locales et de les aider financièrement via une ONG présente sur place par exemple. Certains organismes vous proposent de participer au cours de vos vacances à des missions scientifiques de préservation de la vie sauvage, d’autres de partager la vie d’une communauté locale dans le respect de leurs traditions.

   Pour être un véritable « éco voyageur », il faut tenir compte de ses moyens de déplacements : l’avion est le moyen le plus polluant de voyager et le kérosène accélère l’effet de serre et donc le réchauffement de la planète, il faut lui préférer dans la mesure du possible le train, le bus ou le vélo.

9. Les associations environnementales :

wwflogoLeurs missions sont variées :

  1. - Sensibiliser le grand public à la protection de l’environnement par des actions d'éducation à l'environnement .
  2. - Exercer des pressions sur les gouvernements en place pour les inciter à adopter des mesures de protection environnementale (énergies renouvelables, bois FSC, …)   
  3. - Sauvegarder les espèces animales, la biodiversité des environnements fragiles en finançant des projets concrets de préservation.

  Certaines d’entre elles sont reconnues d’utilité publique (WWF, Greenpeace, Fondation Nicolas Hulot …) : vos dons vous donnent alors droit à 66 % de réduction d’impôt.

22 mars 2006

2ème partie : PREVENTIONS ET MOYENS D'ACTION

I) MESURES POLITIQUES, COOPERATION INTERNATIONALE

   Même si les changements climatiques ont des répercussions locales très différentes suivant la géographie de la région affectée, l'augmentation de la concentration des gaz à effet de serre atteint, via le brassage des masses d'air, toute la planète et donc tous les écosystèmes. Il s'agit donc d'un problème planétaire qui réclame des réponses claires et engagées au niveau international.
   Lorsqu'on a découvert l'impact que pouvait avoir une trop grande émission de gaz à effet de serre sur notre planète et sur son climat, les scientifiques, les médias, l'opinion publique se sont appropriés le problème.Les politiques s'en sont eux aussi préoccupés, assez rapidement, contrairement à ce que l'on pourrait penser en organisant une série de conférences internationales.

   1. Les étapes

   1ère étape : Stockholm (1972)

   La première étape de ces conférences est le Sommet des Nations Unies sur l'Homme et l'Environnement qui s'est tenu à Stockholm en juin 1972. Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) a été créé à la suite de cette conférence, tout comme la plupart des Ministères de l'environnement (en France, le premier ministère de l'environnement a été créé en 1971, pendant la période de préparation de cette conférence). La déclaration finale proclame l'importance des problèmes environnementaux et le fait que "par ignorance ou indifférence nous pouvons affecter massivement et irrémédiablement l'environnement de la Terre". Cependant, les termes faisant référence aux changements climatiques restent encore assez vagues.

  2ème étape : Rio (1992)

   L'étape suivante est la parution, en 1987, du rapport de la Commission Mondiale pour l'Environnement et le Développement, "Our Common Future", encore appelé rapport Brundtland. C'est le rapport qui officialise l'idée du "sustainable développement", autrement dit le développement durable.

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   L'idée du développement durable est opposée à celle du développement lui-même sui consiste à exploiter les ressources naturelles sans se soucier de leur éventuel épuisement. Quant au développement durable, il s'agit de soutenir un développement qui assure les besoins et qui assurera également les besoins des générations futures. Bien entendu, ce développement durable implique une meilleure gestion des ressources naturelles par des moyens tels que le recours aux énergies renouvelables, la diminution des rejets polluants mais aussi l'éliminatin (quasi-impossible) de la pauvreté qui réduirait les différences de niveau de vie dans le monde. Les pauvres ont donc leur place dans la protection de la planète, tout comme les femmes pour qui la participation est considérée comme essentielle.

   En juin 1992, les plus hauts représentants de 150 pays se retrouvent à Rio pour la Conférence des Nations Unies pour l'Environnement et le Développement, appelée aussi "Sommet de la Terre". Celui-ci a vu l'adoption d'une charte de la Terre comportant 27 principes, par exemple l'Agenda 21 (un ensemble de 2500 recommandations pour un développement durable précisant ses conditions dans différents domaines ainsi que les moyens à mettre en place pour y parvenir) et un programme d'action sur dix ans intitulé "Action 21" a été prévu. En oûtre, il a vu la signature d'une "Conventin  cadre sur le changement climatique" qui a pour objectif la réduction des émission de gaz à effet de serre, la préservation de la biodiversité et la sauvegarde des forêts. La Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) qui a été ratifiée par 153 pays après de longues et difficiles négociations, est entrée en vigueur en mars 1994. Elle prévoyait entre autres comme "objectif ultime de stabiliser [...] les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique" (article 2). Cette Convention énonçait également comme objectif de ramener en 2000 les émissions de dioxyde de carbone à leurs niveaux de 1990, théorie soutenue par la Communauté Européenne mais refusé par les USA. Il faut par ailleurs savoir que sa mise en oeuvre était basée sur le volontariat er que tous les Etats s'engageaient à rendre compte des niveaux d'émissions de CO2 au travers de rapports. Les signataires, essentiellement composés de pays industrialisés, ont pris l'engagement de limiter les émissions de ces gaz (cette réduction n'étais pas chiffrée).

   L'étape principale : Kyoto (1997)

   La Conférence de Kyoto qui s'est déroulée en décembre 1997 est une étape importante : en effet, les représantants de 160 pays s'y sont réunis pour essayer de concrétiser les engagements de Rio en discutant des mesures à prendre. Un accord a été obtenu malgré des négociations très difficiles : les émissions de 6 gaz à effet de serre (CO2, CH4, N2O, hydrofluorocarbones HFCs, perfluorocarbones PFCs et sulfurhexafluorides SF6) seront réduites d'environ 5,2% en 2008-2012. Selon ce même accord, le Japon devra réduire ses émissions de 6%, les USA de 7% et l'UE de 8%. Cependant la Chine, 2ème pollueur du monde, en a été dispensée.

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   En ce qui concerne les moyens d'action, des mesures ont été prévues dont l'établissement de crédits d'émission. Supposons qu'un pays s'engage à diminuer ses émissions de CO2 de 10%. Pour y parvenir, il lui faudra imposer aux industries une réduction de leurs émissions ou du moins la négocier. Supposons donc que cette réduction soit, elle aussi, de 10%. Il y aura un système de taxes à instaurer pour ceux qui ne respectent pas les réductions demandées : ils devront payer une taxe (les pays qui ne respectent pas leurs engagements seraient eux-mêmes sanctionnés). Les crédits d'émission reposent sur le fait qu'on ne tiendra compte que du résultat global de réduction des gaz à effet de serre. Par exemple, l'usine A peut très facilement diminuer ses rejets de 20% alors qu'une usine B n'y arrivera que difficilement. Elles conviennent donc d'un pacte pour qu'ensemble, leur réduction globale soit théoriquement de 10%. En pratique, B achétera à A les économies de rejets de gaz à effet de serre que celle-ci réalise. Ainsi, un marché des crédits d'émission de ces gaz pourrait être créé et étendu à l'international (ils sont cependant limités aux pays développés pour éviter toute exploitation). Cependant, pour entrer en vigueur, l'accord doit être ratifié par plus de 55 pays dont les émissions représentent 55% du total des émissions de 1990 par les pays développés et à la fin de l'année 2001 aucun grand pays industrialisé n'avait signé ce protocole. Le problème provenait avant tout de l'opposition des Etats-Unis : selon eux, les mesures de diminution des gaz à effet de serre vont à l'encontre de leurs intérêts économiques. De plus, la Chine qui pollue pourtant beaucoup en est dispensée et ils reprochent le fait que les efforts sont mal repartis. Les Américains insistent surtout sur le fait que leur économie est beaucoup plus efficace puisqu'ils produisent cinq fois moins de CO2 que les Chinois pour produire 1$ (selon l'Agence Internationale de l'Energie). Toutefois, les Européens font mieux en produisant dix fois moins de CO2 que les Chinois pour 1$. Cependant le problème que soulève l'Amérique est sérieux : si la Chine arrive à égaler le niveau de production des USA sans réduire ses émissions de CO2, elle rejetterait 316 TONNES de CO2 , c'est-à-dire six fois plus que le total des rejets actuels pour toute la Planète! Aussi le mode de développement des pays pauvre est un problème auquel il faut absolument remédier.

    4éme étape : La Haye (2000)

  L'objectif de la conférence de la Haye, qui s'est tenue en novembre 2000, était de fixer les règles du protocole de Kyoto pour qu'il puisse entrer en vigueur. Les discussions ont été très difficiles entre 4 groupes de pays : ceux qui comme les USA, refusent toute mesure de restrictions des émissions et préférent établir un marché des droits d'émissions; ceux qui comme l'UE, estiment que ce marché ne peut être qu'un complément des mesures restrictives; les pays pauvres du Tiers Monde qui estiment que c'est aux pays riches de faire des efforts; enfin, les pays producteurs qui veulent être indemnisés pour les éventuelles pertes de revenus.

   Un autre point a ouvert le débat : les USA, le Canada, le Japon et la Russie veulent déduire des émissions de CO2 les quantités qui seraient piégées par la photosynthèse grâce à la plantation d'arbres. Mais il est très difficile d'estimer précisément la quantité de CO2 ainsi prélevée. A la mort de ces arbres il faudra utiliser le bois d'une façon qui n'émet pas de CO2, sinon nous n'aurons fait que déplacer le problème.

   Finalement, la conférence s'est soldée par un échec : aucun accord n'a pu être signé.

   5ème étape : Bonn (2001)

   Tenue en juillet 2001, elle est parvenue à un accord pour sauver ce qui pouvait l'être du protocole de Kyoto. Il confirme les engagements de réduction d'émission mais il reconnaît l'important rôle que joue les forêts dans la lutte contre les rejets de gaz à effet de serre. Il retient aussi le principe de pénalités, sans en préciser les règles d'application. C'est à la suite de cette conférence que les principaux pays industrialisés ont ratifié le protocole de Kyoto, en l'absence cependant des USA. Malgré cela, les négociations ont été longues et difficiles, compte tenu des répercussions que ces restrictions pourraient avoir sur l'économie et le train de vie d'un pays. Cependant, ces mesures s'avèrent nécéssaires, lorsqu'on voit l'évolution des émissions de CO2 dans le monde; en effet celles-ci sont alarmantes : seules les émissions de l'Europe de l'Ouest restent constantes, ainsi que celles de l'Europe de l'Est dues à l'effondrement du bloc communiste.

   2. Bilan du protocole de Kyoto (et autres conférences)

kyoto3   Il est vrai que la mise en oeuvre du protocole de Kyoto est un premier pas vers la réduction massive des gaz à effet de serre. Malheureusement, son extrême modestie a été mise à jour. En effet, la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre pourrait se stabiliser en réduisant les émissions par deux. Mais si on tient compte de l'évolution démographique et du développement technique (industriel), on arrive à une réduction par trois voir cinq pour les pays industrialisés, soit des conditions bien plus contraignantes que celles du protocoles de Kyoto!

   Une autre faille a été décelée dans l'application de ce protocole; l'effet écologique de l'effort lié à Kyoto sera nul alors que le coup économique sera considérable. Il faudra diversifier les modes de production d'énergie, s'équiper... Mais l'emploi pourrait aussi être menacé car les industriels pourrait choisir de délocaliser leur usine vers les pays dispensé d'obligations à Kyoto. En résumé, le protocole de Kyoto est une première étape qui a essayé de concrétiser les diminutions de gaz à effet de serre mais il ne suffira pas. Pour remplir en 30 ans l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 50%, il faudrait d'autres engagements semblables à ceux de Kyoto.

   3. Que fait l'Etat français?

   Suite à la conférence de Kyoto, la France a l'obligation d'atteindre son objectif : diviser par quatre les émissions nationales de gaz à effet de serre d'ici 2050. Pour cela, des mesures sont annoncées pour mieux informer et sensibiliser le public. Certaines de ces mesures sont très concrètes : une augmentation du crédit d'impôts de 40% pour les équipements générateurs d'énergie renouvelable et 25% pour les matériaux d'isolation et le développement de la filière du bio-carburant. Il faut savoir qu'aujourd'hui des aides financières diverses peuvent nous aider à faire les travaux nécessaires et à acheter l'équipement ou les matériaux performants : propriétaire ou locataire de logements neufs ou anciens, nous pouvons bénéficier de subventions, primes, avantages fiscaux, prêts si nos projets permettent une meilleure utilisation de l'énergie :

  • les équipements de chauffage (chaudière basse température et à condensation)

  • les matériaux d'isolation

  • les appareils de régulation du chauffage

  • les équipements utilisant des énergies renouvelables

  • les pompes à chaleur

   Cependant, le système de bonus/malus qui devait s'appliquer lors de l'achat d'un véhicule automobile particulier selon qu'il soit plus ou moins polluant ne verra pas le jour, tout comme d'autres mesures. En effet, en 2000, la France publiait son plan national de lutte contre le changement climatique (PNLCC) qui prévoyait une centaine de mesures dans différents domaines. Deux ans plus tard, moins d'une mesure sur 10 avait été prise! Le plan national de lutte très peu mis en oeuvre a donc été progressivement laissé à l'abandon.

plan_climat

   La France a donc mis en place le Plan Climat en 2004, qui, selon certaines associations de défense de l'environnement, ne tient pas ses promesses. Il n'y a en effet aucune taxe ni contrainte visible des autorisations d'émission de CO2 attribuées aux sites industriels; l'Etat est trop laxiste et ne favorise pas l'utilisation des technologies propres, il en appelle seulement à la bonne volonté de chaque citoyen pour économiser l'énergie. Les solutions à mettre en place sont pourtant connues, mais il semblerait qu'il y ait une certaine crainte de la part du gouvernement que ces mesures soient impopulaires y compris parmi les industriels, qui comme nous l'avons dit précédemment, pourraient délocaliser leur usine pour avoir moins de contraintes, ce qui aurait un économique désastreux!

   On s'aperçoit que de plus en plus de villes se "mettent au vert" en développant des pistes cyclables et des lignes de bus mais aussi en créant des lignes de tramways, en rendant les transports en commun gratuits et en triant les déchets par exemple. Elles préférent le développement durable et incitent leurs citoyens à reproduire les bons gestes. Cependant, ce n'est pas le cas de toutes les villes et on peut constater que certaines augmentent le prix du transport en commun c'est le cas pour Caen notamment.

   Ainsi les collectivités territoriales n'ont pas attendu la mise en place de mesures nationales contre l'effet de serre pour mener des actions locales à l'échelle de régions, villes, communes... Malgré tout, ce comportement est un choix et encore trop peu de localités l'appliquent, il serait donc peut-être préférable d'imposer une politique commune...

27 février 2006

II) PREVISIONS A LONG TERME Lorsque l'on parle

II) PREVISIONS A LONG TERME

   Lorsque l'on parle d'effet de serre les gens pensent tout de suite au réchauffement, à la fonte des glaciers, à la montée des océans, à la disparition des ours polaires... Ils pensent donc à long terme c'est-à-dire sur un siècle environ. Alors quels sont vraiment les prévisions et les risques?

      1. Le réchauffement

augmentation_de_la_temp_rature

   Voici un graphique regroupant environ 15 modèles climatiques différents suivant des hypothèses différentes d'émission de gaz à effet de serre. Pour une couleur donnée, donc un scénario donné, la barre à droite de cette couleur donne la fourchette de l'élévation possible de température moyenne en 2100, selon les modèles. Les prévisions sont toutes comprises entre +2°C et +4°C, c'est-à-dire du simple au double! L'ensemble de ces 15 modèles (représenté par la zone gris foncé) donne un éventail des scénarios possibles. Il n'en reste pas moins que nous allons subir une augmentation brutale de la température.

augmentation_brutale2

   On constate en effet que des années 1000 à 2000 la température a toujours variée mais que l'augmentation de la température s'est accélérée au début du XXème siècle, et suivant les modèles prévisionnels continuera à augmenter brutalement et de façon inquiétante.   

temp_ratures

     2. La fonte des glaciers et la montée des océans

glacier_fonte14La fonte de l'Arctique n'aura aucun effet sur le niveau des océans comme c'est un glaçon sur l'océan. Mais ce n'est pas le cas pour le Groenland et l'Antarctique qui sont des îles couvertes d’une calotte glaciaire. C'est pour celà que la fonte du Groenland, de l'Antarctique et des glaciers font monter le niveau des mers.

   Par suite de la dilatation de l'eau sous l'effet de la chaleur (l'eau chaude occupe un peu plus de place que l'eau froide) et de la fonte des glaces polaires ou continentales (sous l'effet de la chaleur aussi), il est d'ores et déjà certain que le niveau de l'océan va augmenter. La seule question est de savoir de combien.

   Si nous nous plaçons à l'échelle du siècle, c'est à dire si nous "allons au résultat" en 2100, cette augmentation du niveau des océans ne sera pas considérable : elle ne ferait "que" 1 mètre tout au plus, et les évolutions les plus probables seraient plutôt décimétriques .

niveau_des_oceans

   Encore une fois on a confronté differents modèles prévisionnels et on aboutit à une élévation du niveau des océans qui varie de 13 à 70 cm en 2100. La source de toutes ces prévisions est le GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) dont le rôle est "d'expertiser l'information scientifique, technique et socio-économique qui concerne le risque de changement climatique provoqué par l'homme" c'est donc là que l'on regroupe tous les travaux et les recherches liés aux conséquences d'émission de gaz à effet de serre.

    Enfin, lorsqu’un glacier fond à cause de l'effet de serre il produit du méthane, un des gaz à effet de serre, ce qui renforce encore le réchauffement de la planète et nous voici dans un cercle vicieux.

      3. Augmentation possible des maladies et modification de la faune et de la flore

    Avec le réchauffement climatique et la modification des précipitations, il est très probable que la végétation souffre de ces changements brutaux, sans parler de l'agriculture. Certaines espèces animales pourraient aussi disparaître ou migrer. C'est toute la flore et la faune qui risque d'être modifiée. De plus, le choléra pourrait apparaître dans la zone méditerranéene aves les nouvelles conditions climatiques. Le réchauffement climatique pourrait donc avoir des conséquences indirectes sur notre santé et même sur notre espérance de vie, sans parler de la mortalité attribuée à l'augmentation des catastrophes naturelles.

    Tout cela est dû aux émissions de gaz à effet de serre (vapeur d'eau, gaz carbonique, méthane...) qui ont entraîné une augmentation de l'effet de serre. En France en 2004 on a constaté la répartition des secteurs qui produisent ces gaz.

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27 février 2006

1ère partie : LES PREVISIONS

I) PRÉVISIONS A COURT TERME

      1. Nature des prévisions

        Le réchauffement de la planète entraîne le réchauffement des océans et par-là même une modification du régime des précipitations ainsi qu'une augmentation du nombre de cyclones, de tempêtes et d'inondations.

   En France il pourrait pleuvoir plus l'hiver, moins l'été et l'enneigement ainsi que l'état des glaciers pourraient évoluer puisqu'il semble que le Gulf Stream (un très grand courant océanique permanent et chaud de l'Atlantique Nord) doive lui aussi évoluer. Ces cinquantes dernières années, nous avons pu constater en France et plus généralement en Europe une augmentation de la fréquence des différentes catastrophes naturelles (inondations, tempêtes, vagues de chaleur, sécheresses) et cela ne devrait pas s'arranger dans les années à venir avec le réchauffement de la Planète.

temperature

   Sur ce graphique nous pouvons observer l'écart des températures de l'air à la surface du globe depuis 1860, on a ainsi pu établir une moyenne (ligne rouge) qui montre clairement le réchauffement climatique.

   Ces changements climatiques ne sont qu'une conséquence de l'effet de serre mais ils entraînent de nombreuses complications. En effet, on peut s'attendre à des bouleversements écologiques tels qu'une modification des paysages et de la faune et de la flore, une évolution des sols et des ressources en eau potable influant sur nos activités économiques (pêche, agriculture, tourisme) mais aussi sur notre santé!

     2. Méthodes de prévisions   

   Pour prévoir ces changements, les scientifiques ont recours à des modèles climatiques et se fient également aux données des climats du passé. Les scientifiques suivent le principe d'uniformitarisme (ce principe dit que "le passé est la clé du présent") et utilisent les nouvelles technologies pour prévoir les changements climatiques. Ils disposent pour cela de données assez précises (écrits, relevés, mesures...) sur les paramètres climatiques des trois derniers siècles environ et des données approximatives sur les deux ou trois derniers millénaires. Pour les climats plus anciens, les scientifiques doivent se référer aux géologues et aux paléontologues qui ont observé, analysé et interprété les éléments géologiques qu'ils ont trouvés. On comprend donc que les prévisions perdent de leur fiabilité plus elles sont projetées loin dans l'avenir...

   Les modèles climatiques, quant à eux, sont des sortes de gros logiciels, des programmes informatiques conçus pour résoudre des équations longues et complexes utilisant des lois physiques, biologiques et chimiques ainsi que les lois naturelles qui définissent le climat et son évolution dans le temps. Dans le modèle, il faut aussi introduire les actions humaines maintenant que la communauté scientifique est sûre de son importance dans l'évolution de l'effet de serre. L'espace utilisé dans les modèles climatiques est l'ensemble de la surface de la planète qui est représenté par un quadrillage, créant ainsi une infinité d'intersections où placer les données. Ce sont les scientifiques qui rentrent eux-mêmes les paramètres qu'ils souhaitent utiliser dans le modèle puis ils font "tourner" le modèle prévisionnel.

modele

     3. Fiabilité des modèles climatiques

   La fiabilité des modèles climatiques dépend avant tout des connaissances des scientifiques en physique, biologie, chimie et leurs savoirs sur les lois de la nature. La science ayant beaucoup progressée ces derniers siècles on peut considérer que ces paramètres sont acquis. Les scientifiques ont été limités par la complexité des phénomènes mais ce problème est aujourd'hui résolu par l'utilisation des nouvelles technologies. Les modèles semblent donc être assez fiables mais le problème ne réside pas dans les données entrées par les scientifiques mais plutôt dans le manque de connaissances de leurs intéractions. En effet, tous ces paramètres fonctionnent comme "un tout" et réagissent entre eux. Cependant le fait que l'on arrive à partir de ces paramètres à représenter une réalité déjà connue (le climat en 1860 par exemple) nous conforte dans la fiabilité de ces modèles.

  Il existe cependant des failles, notamment notre compréhension très limitée des effets de seuil. Les conséquences de l'effet de serre ne sont pas nécessairement proportionnelles aux perturbations causées. Personne ne peut dire s'il existe une température au-delà de laquelle la Terre risque de "s'emballer" ou s'il existe un palier au delà duquel elle ne se réchauffera plus. Ce sont ces quelques incertitudes qui pourraient fausser nos performants modèles climatiques.

   En conclusion, il ne faut pas idéaliser les modèles climatiques prévisionnels, ils ne sont pas définitifs et peuvent comporter des failles. Le progrès dans les domaines scientifiques permettront encore de les perfectionner. Et ce n’est pas non plus parce qu’ils sont imparfaits qu’ils sont faux et inutiles pour prévoir l'évolution de la Planète. Les modèles ne peuvent pas prévoir avec précision le nombre de degrés que la Terre va gagner en un siècle, mais ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas s'en servir car ils nous donnent avant tout un ordre d'idée. Les valeurs avancées par le modèle sont susceptibles d’être révisées à la hausse ou à la baisse, mais une chose est certaine, c’est qu’il y a et qu’il y aura réchauffement planétaire; on peut donc leur faire confiance sur les événements qui vont se produire tout en gardant à l'esprit leur manque de précision.

    4. Deux exemples concrets : les cyclones et les tornades

LES CYCLONES

nom
Suivant la région du monde le cyclone porte différents noms.

    A l'origine des cyclones se trouve un amas nuageux qui a trouvé humidité et instabilité. L'élément nécessaire pour maintenir ou développer une zone perturbée est l'eau chaude, les conditions normales de températures sont très strictes : il faudrait que la température des océans soit égale à 26,5°c sur 50m de profondeur, car au-delà de cette température une zone perturbée se crée. Le lien entre la formation de cyclones et l'augmentation de l'effet de serre est donc direct! Il existe bien sûr d'autres éléments pour la formation d'un cyclone mais le risque est plus élevé dès lors qu'un des paramètres est plus facilement obtenu en raison du réchauffement de la Planète.   

cyclones

    Le monde est très inégalement menacé par le risque cyclonique. Compte tenu des conditions thermiques et dynamiques nécessaires à sa formation et à son développement, ce phénomène ne concerne que sept zones géographiques, avec comme région la plus active le Pacifique nord-ouest. La France métropolitaine n'est pas exposée, contrairement aux départements antillais, à l'île de la Réunion, Wallis et Futuna, la Nouvelle-Calédonie et les territoires polynésiens.

       Les modèles prévisionnels sont fiables mais peu prècis : ils ont une marge d'erreur de 50 à 100 km, ce qui est assez satisfaisant mais pas à l'échelle d'une île comme la Réunion qui peut suivant la fiabilité de la prévision ne recevoir que les conséquences atténuées du cyclone ou le recevoir de plein fouet! Comme nous l'avons vu précedemment c'est encore une fois la précision qui fait défaut aux modèles climatiques.

Y aura-t-il plus de cyclones dans les années à venir?

    De nombreux scientifiques se sont préoccupés de cette interrogation et pour l'instant il n'est question que d'hypothèses. Les équipes de METEO-FRANCE ont pour leur part développé un modèle climatique (appelé Arpège - Climat), ayant pour but de bien décrire le climat sur le globe et de pouvoir le faire évoluer à partir de simulations en changeant quelques données de départ. Ils se sont basés sur l'hypothèse du doublement du gaz carbonique (CO2) dans l'atmosphère. Cette hypothèse est étudiée un peu partout dans le monde par les climatologues, car elle est vraisemblable pour les quelques dizaines prochaines années. Ils en sont alors arrivés à la conclusion que le réchauffement de la Terre, observé depuis le début du XXème siècle, devrait continuer et qu'avec lui la température de surface des océans devrait augmenter également. On peut alors imaginer que les mers les plus chaudes produiront encore plus de cyclones dans les zones intertropicales. Néanmoins, il est impossible de savoir actuellement si les autres critères de formation d'un cyclone seront augmentés ou diminués. Il n'existe donc pas actuellement de réponse définitive; les scénarios les plus pessimistes prévoient une évolution dans le même sens des conditions de formation d'un cyclone; dans ce cas le nombre de cyclones pourraient doubler, mais il faudra attendre un peu pour constater l'évolution des autres paramètres et en déduire l'augmentation ou non du nombre de cyclones dans le futur.

LES TORNADES

tornade

   Alors que les cyclones sont un phénomène de grande échelle (jusqu'à 1000 km de diamètre), les tornades sont de petite taille (exceptionnellement jusqu'à quelques centaines de mètres de diamètre), d'une durée de vie limitée (jusqu'à quelques dizaines de minutes dans la majeure partie des cas) et elles parcourent rarement plus de 40 km (sauf dans le cas des tornades américaines, qui peuvent parcourir plusieurs centaines de kilomètres).

    Pour qu'une tornade se forme, il faut que l'air soit instable ce qui est rendu possible soit par le réchauffement de l'air près de la surface grâce à l'action du rayonnement solaire et par un apport d'air chaud et humide , soit par le refroidissement de l'air en altitude provoqué par un apport d'air.

   Les cyclones sont des phénomènes "océaniques" et pourraient être accentué par le réchauffement des océans, mais les tornades sont plus des catastrophes d'origine terrestre puisque leur naissance dépend notamment de la chaleur du soleil réchauffant la terre et favorisant le développement de conditions orageuses. Elles sont donc aussi tributaires du réchauffement de la Planète et peut-être même de manière encore plus directe.

    La gravité de ces phénomènes qui risquent d'être accentués par le réchauffement planétaire se mesure à toutes les échelles aussi bien économiques que sociales sur le schéma ci-dessous vous pourez constater l'enchaînement catastrophique créé par un simple cyclone. On mesure alors les conséquences dramatiques de l'augmentation du nombre de cyclones en raison du réchauffement de la Terre.

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9 février 2006

PRESENTATION DES PRINCIPALES CONSEQUENCES LIEES A L EFFET DE SERRE

   Le réchauffement de la planète est la principale conséquence liée à l'effet de serre, il pourrait dans l'avenir être à l'origine d'une chaîne de catastrophes.

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  • Le réchauffement risque d’entraîner des périodes graves de sécheresse où l’approvisionnement en eau va être menacé. La baisse des réserves en eau douce aurait des conséquences catastrophiques pour l’Humanité.

  • La montée du niveau des mers dû à la fonte des glaciers peut entraîner la disparition de nombreuses régions côtières du Monde et donc des déplacements massifs de populations (en France par exemple, des régions telles que la Camargue risquent d’être gravement touchées, les scientifiques prévoient l’immersion de près de la moitié du territoire français d’ici 200 ans si rien n’est fait pour enrayer le réchauffement).
  • La dégradation des sols due à la sécheresse, à la déforestation et à une agriculture intensive mal adaptée, pourrait entraîner une baisse des ressources alimentaires et donc provoquer des famines.
  • La prolifération d’insectes tels que les moustiques qui sont à l’origine de nombreuses maladies telles que le paludisme, la fièvre jaune...
  • L'augmentation du nombre de catastrophes naturelles notament les cyclones qui dépendent de la température de l'océan.

8 février 2006

INTRODUCTION

Qu'est ce que l'effet de serre?

A) UN PHÉNOMÈNE NATUREL

   L'effet de serre existe depuis longtemps mais il a été renforcé par les activités de l'homme. C'est un effet propre à la Terre, qui d'après la définition d'Encarta "contribue à retenir une partie de la chaleur solaire à la surface de la Terre, par le biais du pouvoir absorbant de certains gaz." (ozone et gaz carbonique entre autres). Ces gaz présents dans l'atmosphère peuvent être comparés à la vitre d'une serre laissant passer la plupart des rayons solaires. Ceux-ci, transformés dans la biosphère en rayons infrarouges (la région de la planète où la vie est possible), sont absorbés par les gaz à effet de serre ce qui provoque le réchauffement.
   En l'absence d'effet de serre, la vie sur Terre ne serait pas possible : la température moyenne serait, en effet, de -18°C. Grâce à ce mécanisme, la température moyenne de la Terre avoisine les 15°C.

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B) QUAND L'EFFET DE SERRE DEVIENT UNE MENACE

   On parle d'effet de serre anthropique (c'est-à-dire dû à l'homme) par opposition à l'effet de serre naturel, nécessaire à l'équilibre écologique sur Terre. Ce dernier est dû au rejet massif de gaz à effet de serre, principalement lié aux activités humaines et plus particulièrement industrielles depuis la fin du XIXème siècle.
   Ainsi, la Terre se réchauffe dangereusement, au détriment des glaciers qui fondent et des dérèglements climatiques qui s'accentuent (tornades, inondations, canicules...).

8 février 2006

Présentation de notre TPE

Nous avons choisi comme thème : "le modèle comme outil d'anticipation" plus particulièrement : "prévisions et simulation en météorologie". Notre problématique est la suivante :

"En quoi prévoir les différents phénomènes climatiques liés à l'effet de serre influence la vie de l'homme?"

Nos recherches se sont orientées vers ce thème car c'est un des sujets préoccupants du XXIème siècle, de plus il est universel et concerne donc chacun de nous. Nous étions partis d'une problématique plus large concernant les événements climatiques et astronomiques mais nous avons décidé de nous spécifier, ce thème attirant plus fortement notre attention.

Notre intérêt pour l'effet de serre provient essentiellement d'un manque d'informations sur les moyens d'y remédier.

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